Guinée : La classe politique déplore la démission de l’opposition et appelle à un compromis

Afriquinfos Editeur
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Cette démission, indique la convention, prouve à suffisance que les cadres désignés par les partis de l'opposition dans le gouvernement de la 3e République n'avaient pas la seule vocation de servir le peuple de Guinée, mais plutôt d'agir conformément aux instructions de leurs mandataires.

Pour les leaders de la convention, les partis politiques de la mouvance de l'opposition et du centre doivent conjuguer les efforts pour trouver un terrain d'attente afin de fixer, de façon claire, les règles du jeu démocratique, pouvant conduire vers la tenue des élections législatives, avant la fin de l'année 2012.

"Nous pensons que les acteurs politiques guinéens doivent s'inscrire dans une dynamique de recherche de solution pour résoudre cette crise qui n'a fait que trop perdurer et qui ne profite à personne", a dit un responsable de la convention, Dr Ibrahima Sory Diallo.

Ce dernier estime que le conseil national de transition (CNT, parlement de la transition), doit prendre des dispositions idoines dans un bref délai pour l'adoption des instruments juridiques et réglementaires y afférents dans le souci de finaliser la transition politique entamée depuis plus de deux ans.

Selon lui,  la convention des blocs des partis politiques ambitionne de se mettre dans une logique  de participer activement aux élections législatives, souhaitées par le peuple guinéen.

Pour Dr Diallo, "la crise que traverse actuellement la commission électorale nationale indépendante (CENI) n'est ni institutionnelle encore moins technique. C'est plutôt un problème d'intérêt personnel égoïste, des uns et des autres", a-t-il commenté, avant d'ajouter que le blocage du processus électoral est un frein au développement socio-économique de la Guinée.