Guinée : Calme précaire à Gueckedou après des incidents violents

Afriquinfos Editeur
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Michel Kamano, président du Conseil économique et social (CES), qui doit conduire une délégation gouvernementale à compter de ce mercredi dans cette préfecture forestière, a dans une intervention sur les antennes des médias d'Etat regretté ces incidents, qui, selon lui, ont pris un caractère ethnique, vu les heurts qui ont opposé la communauté autochtone kissi à celle des allogènes malinkés.

Deux communautés qui pourtant avaient vécu en harmonie dans cette ville, depuis "la période postcoloniale".

A propos du bilan des échauffourées, Michel Kamano fait cas de 2 à 4 morts, des chiffres contradictoires qui seront vérifiés par la délégation une fois arrivée sur place, a-t-il précisé, affirmant que le nombre de blessés lui serait d'une trentaine de blessés, citant des sources médicales.

Les réactions se multiplient au sein de la classe politique guinéenne, notamment de la part des leaders politiques originaires de la région, qui condamnent ces affrontements intercommunautaires.

Il conviendrait de rappeler que c'est l'interdiction d'accès à un cours d'eau, lieu de célébration des fêtes de fin d'année du calendrier grégorien, par le préfet de la localité qui a mis le feu aux poudres.

Des forces de l'ordre déployées dans la ville effectueraient en ce moment des patrouilles, à en croire des témoins joints sur place par un reporter de Xinhua.