Ces personnes seraient à la disposition des services de l'immigration, indiquent les mêmes sources. Aucune précision n'a cependant été donnée sur les circonstances et les conditions de leur arrestation.
Le nouveau gouvernement guinéen a pris des mesures coercitives en matière d'immigration et de délivrance de documents de voyage.
Si dans le passé, des étrangers venant d'Afrique ou d'autres horizons pouvaient s'offrir des passeports guinéens moyennant de l'argent, avec la complicité des services de l'air et des frontières chargés de délivrer ces documents, les choses ont l'air d'avoir changé à ce niveau.
Pour éviter des fraudes dans la délivrance du passeport, il a été institué le procédé consistant à soumettre les demandeurs à des interviews.
Dans un passé récent, la Guinée faisait partie des zones de transit des clandestins sri-lankais, indiens et pakistanais vers l'Amérique du Nord et l'Europe. Les populations de la capitale étaient souvent surprises de la présence de ces centaines de voyageurs hébergés dans des villas dans la banlieue. Avant qu'ils ne disparaissent par petits groupes, rappelle un fonctionnaire de la police contactée par Xinhua.
