Guinée : la main tendue du président à l’opposition fait naître un brin d’espoir chez de nombreux citoyens

Afriquinfos Editeur
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Près de 48 heures après la rencontre entre Alpha Condé et une dizaine de leaders de partis politiques, dans le cadre de la "relance'' du dialogue politique, le sujet continue de défrayer la chronique dans la capitale.

La présence à cette réunion du principal leader de l'opposition Cellou Dalein Diallo, dont les rapports avec le chef de l'Etat s'étaient envenimés suite lors des préparatifs du 2ème tour de la présidentielle, a fait naître un brin d'espoir chez de nombreux guinéens de voir enfin la classe politique mettre fin à ses querelles intestines, au profit de l'intérêt national.
 

La démarche du président Alpha Condé a été saluée de façon unanime, même si certains émettent quelques réserves, préférant attendre que des actes concrets soient posés.
 

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Actes qui à leurs yeux doivent s'inscrire dans la satisfaction de la plateforme revendicative de l'opposition.
 

Des revendications consignées dans un mémorandum dont les points sont : "la restructuration de la CENI; l'audit du fichier électoral, sa révision et sa cogestion avec l'opposition ; la réhabilitation des conseillers communaux illégalement démis et subsidiairement la neutralité de l'administration publique dans le processus électoral et l'accès équitable des partis du Collectif aux médias publics''.
 

L'opposition a d'ailleurs profité de cette entrevue avec le président pour remettre ça sur la table.
Au sortir de cette rencontre, les visages semblaient rayonnants chez l'ensemble des participants, preuve que l'espoir est permis.
 

Le chef de l'Etat guinéen aurait en tout cas saisi l'opportunité pour annoncer la création d'un comité de dialogue avec pour mission d'en "fixer les modalités''.
 

Le ministre de l'Administration du territoire et de la décentralisation pourrait rencontrer sous peu les partis politiques en vue de parvenir à un consensus dans le sens d'une reprise des pourparlers entre le pouvoir et l'opposition.
 

En vue d'aplanir leurs divergences, ce pour la mise en place d'un chronogramme électoral, censé mettre un terme à la transition qui n'a que trop duré.