Ils exigeant de "mettre en oeuvre immédiatement des mesures d'accompagnement adéquates en vue d'atténuer les conséquences fâcheuses sur le panier de la ménagère et le quotidien du guinéen moyen qui vit déjà dans une précarité indescriptible à défaut de revenir sur la mesure''.
Selon l'ADP et le Collectif, "de telles pratiques confirment si besoin était, le peu de considération que le gouvernement accorde aux préoccupations des citoyens qui vivent aujourd'hui un véritable calvaire du fait de la hausse ininterrompue des prix de première nécessité et du renchérissement continu du coût de la vie ponctués par un chômage généralisé et un accroissement sans précédent des inégalités sociales''.
L'opposant va jusqu'à battre en brèche "les arguments brandis par les autorités actuelles qui se réfugient derrière des raisons extérieures pour justifier cette hausse''.
L'opposition condamnent ce qu'il appelle "le double langage du gouvernement qui tantôt inscrit la stabilisation de la monnaie au nombre de ses performances économiques, tantôt invoque l'inflation et la baisse continue de cette même monnaie lorsqu'il s'agit de trouver des raisons d'une augmentation de près de 30% du prix des hydrocarbures''.
Estimant que "la raison principale de cette hausse réside dans l'incapacité du gouvernement, après près d'une année de gestion, de maitriser l'inflation, de concevoir et de mettre en oeuvre une véritable politique de redressement de notre économie dont la première conséquence aurait été la valorisation du franc guinéen par rapport aux devises étrangères et d'éviter ainsi toute hausse des prix des produits pétroliers''.
Cette mesure selon ces partis politiques va servir" à alimenter encore l'inflation et aggraver la paupérisation de franges importantes de la population''.
L'opposition demande au gouvernement guinéen "de renoncer à la facilité qui consiste selon elle à augmenter continuellement les prix pour enfin s'engager dans la définition des reformes structurelles et dans la mise en oeuvre de stratégies économiques capables de ramener la croissance, de maitriser l'inflation, de raffermir la monnaie nationale, de réduire le chômage et d'élargir l'assiette fiscale pour améliorer plus sainement les recettes publiques''.
C'est le 17 octobre dernier que cette hausse a eu lieu. Certains observateurs se demandent pourquoi l'opposition a attendu tout ce temps pour réagir à cette augmentation des prix à la pompe.
