Le chef de l'Etat guinéen a dans cet exercice mis l'accent sur le combat contre la corruption engagé par son équipe qui a abouti à l'unicité des caisses de l'Etat, et au lancement d'opérations d'audit.
Puis il a cité les infrastructures, notamment le projet de barrage de Kaléta dont les travaux vont démarrer en décembre prochain, pour booster le secteur de l'énergie.
Un chantier qui sera exécuté par l'entreprise chinoise China international water and electric et dont le financement sera assuré à hauteur de 25 pour cent par la Guinée, soit 110 millions de dollars américains.
A cela il faut ajouter la construction de micros barrages dans certaines préfectures du pays, pour venir en appoint au secteur.
Sur le plan de la réforme des Forces de défense et de sécurité, le président a fait cas du recensement biométrique qui doit permettre de déterminer les effectifs au sein de la grande muette.
Des efforts sont aussi déployés pour la formation des militaires, a-t-il dit.
Le secteur minier a été doté d'un nouveau code, en vue de permettre à l'Etat de tirer profit de ses ressources minières.
Sur le plan judiciaire, un Conseil supérieur de la magistrature sera bientôt créé, à en croire le discours présidentiel.
Alpha Condé promet de doter la justice de moyens, afin de lui permettre de jouir de son indépendance. L'état des lieux du professeur Alpha Condé n'a épargné aucun secteur. Les transports, l'éducation et la santé.
Des bus seront importés, grâce au concours de la RATP (Régie autonome des transports parisiens), pour mettre fin au calvaire des populations.
Le chef de l'Etat guinéen promet aussi la construction de grandes écoles de formation professionnelle dans les 4 régions naturelles de la Guinée.
La réconciliation nationale n'a pas été occultée par Alpha Condé, qui a renouvelé la main tendue à l'opposition. Car selon lui, rien ne peut se faire "sans la paix''.
