Le rapport a été rendu public le 28 septembre ; Amnesty International y faisait état de la mort de "trois manifestants tués au cours d'affrontements entre la police et des manifestants lors d'un rassemblement de l'opposition''.
Le rapport a été rendu public le 28 septembre, dans lequel Amnesty International faisait état de la mort de "trois manifestants tués au cours d'affrontements entre la police et des manifestants lors d'un rassemblement de l'opposition''.
Dans sa réplique, le gouvernement guinéen dit avoir pris connaissance avec regret de ce rapport relatif aux événements du 27 septembre dernier survenus dans la banlieue de Conakry.
Les conclusions de ce rapport, qui affirme que "le président Alpha Condé a recours aux mêmes méthodes brutales que ses prédécesseurs", sont "injustes et infondées dans la mesure où elles s'appuient sur des informations totalement erronées'', selon le gouvernement guinéen, qui reconnaît qu'il y a eu effectivement "deux décès enregistrés comme étant liés à la manifestation du 27 septembre''.
"Des décès consécutifs à des blessures à l'arme blanche et l'une au moins des victimes a été tuée lors d'affrontements entre jeunes manifestants. Ces faits ont été rapportés par la famille même de ladite victime et le témoignage y relatif est vérifiable'', indique le communiqué du gouvernement guinéen.
Dans ce même communiqué il est signalé qu'un troisième corps portant une blessure par balle a effectivement été déposé par des inconnus à la morgue de l'hôpital Donka le 27 septembre dans l'après-midi et que l'expertise et les enquêtes en cours détermineront les circonstances du décès.
Les autorités guinéennes ont profité de l'occasion pour dire qu'elles ont "beaucoup de respect pour Amnesty International. Et qu'à l'avenir, elles souhaiteraient que cette institution vérifie mieux les faits avant de faire des déclarations''.
