L’alliance de partis "centristes" dit ne pas être concernée par la marche

Afriquinfos Editeur
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Selon M. Sylla, porte-parole et également président de l'Union des forces du changement (UFC), l'APD s'inscrit plutôt dans une logique de dialogue et de concertation non violente, afin de trouver une solution à la crise actuelle entre gouvernement et l'opposition guinéenne.

"Il est vrai que nous partageons certains points de revendication du Collectif vis-à-vis du gouvernement. Mais je précise que la manifestation de ce mardi 27 septembre n'est pas organisée par toute l'opposition guinéenne", a précisé Aboubacar Sylla.

Pour les membres de l'alliance ADP, les acteurs politiques et sociaux doivent oeuvrer pour mettre en place un cadre de dialogue et d'échange permanent, afin que les préoccupations des uns et des autres ne soient pas ignorées dans les prises de décisions politiques au plus haut niveau.

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"Si maintenant nous n'obtenons pas gain de cause à l'issu de cette concertation ouverte et inclusive, nous pouvons dans ce cas faire recours à des voies de revendications prévues par la loi en vigueur dans le pays", souligne-t-il.

Dans un mémorandum déposé au gouvernement récemment, l'ADP énumère comme condition préalable à la tenue de toute élection en Guinée, la restructuration de la Commission électorale, la révision du fichier électoral, la fixation d'un chronogramme des élections législatives, le respect des droits de l'homme, l'accès équitable aux médias de service public, la mise en place de la Haute Autorité de la Communication (HAC).

Elle demande également de réexaminer le cas de la dissolution des conseils communaux et communautaires, la réinstauration du dialogue politique et le consensus national.