Cette situation plonge la Centrale syndicale dans une profonde division avec comme corollaire la défense des intérêts "égoïstes" de ces membres, note un contestataire.
Plusieurs confédérations régionales et communales ont pris part à la rencontre qui a débuté avec la lecture des textes juridiques et règlement intérieur, l'examen du rapport d'activité et du rapport financier de la CNTG.
Un vote pour la mise en place d'un bureau exécutif a été effectué et Yamoussa Touré, secrétaire général adjoint de la CNTG, a été élu secrétaire général, en remplacement de la présidente sortante, Hadja Rabiatou Séra Diallo, actuelle présidente du Conseil national de transition (CNT, organe législatif de la transition).
Un syndicaliste explique que l'élection d'Amadou Diallo n'a pas suivi la procédure normale d'un congrès pouvant aboutir à des élections crédibles et transparentes.
La CNTG tend vers un bicéphalisme de nature à créer une confusion totale au détriment des intérêts des travailleurs de Guinée.
La CNTG a été créée en 1958 pour la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs du secteur public, mixte et privé en Guinée.
