Guinée : arrestation de plusieurs présumés manifestants suite aux incidents de la mine de la SEMAFO en Haute-Guinée

Afriquinfos Editeur
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Le ministre qui s'est gardé de donner le nombre de présumés manifestants arrêtés a déploré le "manque de dialogue'' entre la société et les populations autochtones, qui selon lui serait à la base de tels incidents, ayant entrainé le départ des expatriés canadiens sur Bamako.

Alhassane Condé s'est rendu dans la localité de Kiniéro dans la préfecture de Kouroussa, en Haute Guinée, qui a été le théâtre le 16 septembre dernier d'une révolte des populations autochtones qui ont attaqué les installations de la société canadienne exploitant les mines d'or dans la région.

Les manifestants qui s'en sont également pris aux étrangers travaillant sur les lieux protestaient contre les sous traitants qu'ils accusent de ne pas employer en grand nombre les fils de Kiniéro.

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D'autres frustrations sont nées de la gestion des fonds issus de la ristourne versée par la SEMAFO à la localité, qui représente les 0,4 pour cent des taxes auxquelles est soumise la société minière.

Le comité de médiation et de concertation qui était chargé de la gestion de ces fonds et qui avait un rôle de facilitateur en cas de crise entre la SEMAFO et les populations villageoises a été dissout par le ministère de l'Administration du territoire et de la décentralisation.

Selon une source judiciaire, les personnes interpellées en majorité des jeunes, ont été confiées à la gendarmerie départementale de Kankan, en attendant d'être transférées devant la justice.