D'après le compte rendu du conseil interministériel, cet "acte crapuleux et criminel ne visait pas seulement le président de la République, il avait pour but d'entraver le processus démocratique amorcé depuis les premières élections libres en Guinée".
"Le but recherché était aussi de décourager les investisseurs et partenaires en créant un climat d'instabilité propice pour l'abandon des objectifs majeurs du changement et des aspirations légitimes du peuple de Guinée", souligne le texte transmis à l'agence Xinhua.
Pour le gouvernement, "la mal gouvernance, les détournements de deniers publics, l'impunité, la corruption qui sont à la base du retard" du pays sont le fait de ces "assaillants et leurs complices qui font tout pour lutter contre le projet de société proposé au peuple par le président Alpha Condé".
Le conseil interministériel a invité la population à maintenir la sérénité digne d'un "Etat de droit où nul ne peut se faire justice".
Le gouvernement reste "solidaire" du président Alpha Condé pour la mise en oeuvre de son projet de société et s'engage à conduire une action gouvernementale plus efficace.
Il a lancé un "appel pressant" aux cadres de l'administration publique pour traduire dans les faits le changement attendu de tous pour le progrès social et économique du pays.