Il a fait cette déclaration lors d'une conférence co-animée avec le ministre tchadien de la Communication, M. Hassane Bpukary Sylla, sur l'engagement des forces armées nigériennes et tchadiennes dans la guerre au Mali.
"Nous n'avons pas de priorité mais un souci ; celui non seulement de reconquérir l'intégrité du territoire malien, mais de débarrasser toute la bande sahélo-saharienne de ces narco trafiquants, de les faire partir ailleurs ou de les détruire définitivement", a-t-il martelé.
D'après M. Karidjo Mamadou, outre les forces spéciales nigériennes aéroportées dans le cadre de la libération de Gao, ville du nord du Mali samedi dernier, des troupes terrestres nigériennes sont déjà sur le sol malien depuis 48 heures.
"Nous sommes déjà très loin", a-t-il indiqué.
Par ailleurs, les ministres nigérien et tchadien ont déploré le fait que la presse occidentale qui est sur le terrain passe sous silence la participation de leurs armées aux cotés des autres forces, notamment françaises et maliennes, dans la reprise de Gao.
Le Niger et le Tchad envisagent d'amener leurs propres journalistes pour assurer la couverture sur le terrain.
Le Niger a déployé un bataillon de 500 soldats, sous la conduite de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), dans le cadre de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), pour combattre ces groupes terroristes proches d'Al-Qaïda dans le nord malien.