Le Burundais Fabien Nsengimana, rapporteur de la conférence, a mis en exergue la promotion d'un bon leadership et l'importance de l'écoute et du dialogue.
Pour ce qui est du leadership, il a été convenu au cours des assises de Bujumbura de lutter contre l'égoïsme qui fait perdre aux leaders le sens du bien commun. Pour y arriver, les participants en provenance du Burundi, du Rwanda, de l'Ouganda, de la République Démocratique du Congo, du Kenya et de la Tanzanie estiment que la clé du succès est à chercher dans l'effort de retrouver ou de renouer avec l'humain.
Dans un cadre beaucoup plus général, ils ont proposé trois méthodes pour résoudre les conflits en général, et les conflits identitaires en particuliers dans leurs régions. Il s'agit de la méthode traditionnelle de la prévention et de la gestion des conflits par le biais des sages, des médiateurs officiels ou sollicités et des méthodes modernes aux registres desquelles s' inscrit le système d'alerte précoce des conflits pour les gérer.
Cette dernière méthode a même été préconisée par l'Union Africaine et il faut l'encourager, selon M. Nsengimana.
La conférence a été organisée par le Bureau de l'Ombudsman burundais avec l'appui financier du Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB).
