La stratégie de genre du département de la défense est basée sur la justice sociale, la dignité humaine, la défense des droits de l'Homme et la lutte contre les inégalités, a déclaré le ministre de la Défense Nosiviwe Mapisa-Nqakula en s'adressant à la conférence des femmes sur une base de l'armée de l'air près de Pretoria.
Un grand nombre de femmes dans le pays pourraient rejoindre les Forces de défense nationale sud-africaines (SANDF) et servir efficacement dans différentes branches de l'armée, a-t-elle indiqué.
La ministre a souligné que le manque de communication entre les femmes et les forces armées était l'un des principaux obstacles empêchant beaucoup de femmes de rejoindre les forces armées.
Les images négatives et violentes associées aux forces armées dans les films ou les reportages ont également un impact passif sur le recrutement de femmes au sein des SANDF, selon la ministre.
Reconnaissant que le processus d'autonomisation des femmes restait lent, la ministre a déclaré que « l'intégration des genres n'a pas encore atteint le niveau nécessaire tels que nous l'avions anticipé, en particulier dans les échelons supérieurs des SANDF. »
« Nous avons encore du mal à remplir certains objectifs de représentation de 40 % aux niveaux du recrutement de base, et de 30 % aux niveaux supérieurs, comme le prescrit la politique de genres du département », a-t-elle précisé.