Le gouvernement nigérian en pourparlers avec des membres dirigeants de la secte Boko Haram

Afriquinfos Editeur
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M. Turaki a fait cette annonce à Abuja lors d'une conférence de presse après avoir informé les membres du Comité de travail national du Parti populaire démocratique (PDP) des activités du ministère.     

Le ministre a indiqué que la situation était gérée par le Comité présidentiel sur le dialogue et la résolution pacifique du conflit dans le nord du Nigeria.      

Ce comité, institué par le président Goodluck Jonathan et dirigé par M. Turaki, a été chargé de la responsabilité d'apporter une paix durable dans la région nord du pays.      

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Le ministre a révélé que le comité avait presque achevé un rapport et le soumettrait prochainement au président.      

« Environ 99 pour cent de la mission a été achevée et dans les prochains jours, probablement avant la fin de la semaine, nous terminerons le un pour cent restant », a-t-il dit.      

« Nous demanderons ensuite au président de nous donner une date pour la présentation de ce rapport et je tiens à vous assurer que nous avons discuté avec des véritables membres de cette organisation et que ces personnes sont importantes en ce qui concerne l'éventualité d'une résolution pacifique », a ajouté le ministre.    

Le dirigeant nigérian a approuvé en avril la constitution d'un comité de 26 membres pour préparer un cessez-le-feu avec la secte combattante Boko Haram, laquelle n'a pas encore donné de réponse.       

Ce comité a été chargé de discuter avec des membres importants de la secte dans un dialogue fructueux et de définir un cadre de travail complet et utilisable pour mettre fin aux attaques qui frappent la région nord de ce pays d'Afrique de l'Ouest depuis 2009.       

La secte Boko Haram a déclaré la guerre à l'éducation occidentale et réclame l'inscription de la loi islamique, ou charia, dans la Constitution nigériane.       

Son dirigeant, Abubakar Shekau a déjà rejeté par le passé une offre d'amnistie du gouvernement nigérian,déclarant que son groupe n'avait rien fait de mal et qu'une amnistie ne s'appliquerait pas à eux.