"Nous appelons tous les Congolais à respecter et faire respecter l'indépendance de nos institutions judiciaires en s'abstenant de leur adresser des injonctions comminatoires", a dé claré le ministre Mende au cours d'un point de presse.
Le général Mamadou Ndala, commandant du 42e bataillon des commandos des FARDC des Unités de réaction rapide, a été tué le 2 janvier dans une embuscade tendue par les rebelles ougandais des ADF-Nalu, près de la vielle de Béni, dans la province du Nord-Kivu (est).
M. Mande a indiqué que pour le gouvernement, le but premier d'un procès judiciaire c'est de découvrir la vérité et permettre le châtiment des coupables, a-t-il ajouté.
Le président de la société civile de la province du Nord-Kivu a exigé samedi dernier l' organisation d'un procès public sur l'assassinat du général Mamadou Ndala.
"Il ne s'agit pas d'offrir un spectacle ou un défouloir cathartique à qui que ce soit. Ce dont nous devons être assurés d'ores et déjà, c'est que quels qu'ils soient, les auteurs intellectuels et physiques de l'embuscade qui a coûté la vie au gé néral de Brigade Mamadou Ndala seront tous jugés et sévèrement châ tiés", a précisé M. Mende.
