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Le ministre de l'Administration du territoire et de la Décentralisation a été clair en disant que "cela n'était pas négociable".
Pour lui, le contexte actuel est bien différent de celui de la période de l'entre-deux tours de la présidentielle de 2010, où il avait fallu faire recours à un Malien, le général Sangaré, fonctionnaire de la Francophonie pour diriger la CENI, faute de consensus entre les deux camps opposés.
Les partis des trois alliances de l'opposition présents à ce dialogue ont été invités à "réfléchir" par rapport à la position du gouvernement qui tient à une médiation nationale, dirigée par un collège de personnalités déjà désigné à cet effet.
Pour sa part, le porte-parole de l'opposition Aboubacar Sylla a rappelé que l'opposition souhaiterait un facilitateur étranger, qui viendrait se joindre à un facilitateur national, afin de conduire les travaux du dialogue.
Ce qui à ses yeux pourrait garantir "la neutralité et l'expérience", en matière de médiation. Et surtout contraindre les différentes parties à l"application des propositions issues du cadre de concertation.
Le dialogue reprendra lundi, après ce début marqué par un désaccord autour de la facilitation.