Le gouvernement guinéen invite l’opposition à débloquer le processus électoral

Afriquinfos Editeur
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C'est sur cette lancée que le ministre de l'Administration du territoire et de la Décentralisation Alhassane Condé a désapprouvé jeudi à la télévision guinéenne, une volonté manifeste de cette opposition dite radicale, de contrarier le processus électoral.

Selon lui, les leaders de l'opposition n'ont pas trouvé un terrain d'entente pour déposer dans les délais légaux, la liste désignant ses dix représentants au sein de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI), comme l'a déjà fait la mouvance présidentielle, la société civile.

"Personne n'a le droit de prendre en otage le peuple guinéen et le processus démocratique en cours", a déclaré le ministre, avant d'ajouter que les Guinéens sont fatigués par cette stratégie de blocage. Ils veulent aller aux élections, ils veulent avancer.

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Devant la pléthore de liste de représentant déposée par l'opposition, le ministre a appelé les acteurs politiques à trouver un consensus pour designer les dix représentants de toute l'opposition.

Faute de consensus, M. Condé a menacé de faire recours à la loi électorale et au code électoral afin de départager les uns et les autres, pour aboutir à un dénouement du différend.

A la demande de désignation des représentants au sein de la nouvelle CENI, la mouvance présidentielle a déposé une liste de dix personnes.

L'opposition a, quant à elle, déposé 14 listes de 37 représentants sur dix demandés. La société civile a déposé une liste de trois personnes et l'administration guinéenne publique a déposé une liste de deux personnes.

Ce qui donne un totale de 17 listes déposées, 52 représentants désignés pour 25 places disponibles, soit un surplus de 27 noms désignés.