Cette décision du ministère guinéen de l'Administration du territoire et de la décentralisation survient alors qu'une organisation non gouvernementale dénommée Coalition citoyenne qui a été porté sur ses fonds baptismaux il y a une dizaine de jours projetait une marche "pacifique" ce samedi à Conakry, en faveur de "la réconciliation nationale", d'après ses promoteurs.
Mais le ministère de l'Administration du territoire et de la décentralisation a, dans un communiqué diffusé vendredi, invité la Coalition citoyenne a renoncé à la marche "pacifique" au profit d'un meeting. Car les meetings ne serraient pas interdits, selon nos sources.
La naissance de cette Coalition, a soulevé une polémique dans la cité, où certains détracteurs auraient accusé ses membres dont Fodéba Isto Kéira, ancien ministre de la Culture sous la transition, de "rouler" pour le pouvoir. Ils s'en sont défendus par média interposé, affirmant être "neutres et sans aucune partialité". A propos de l'interdiction des marches, certains observateurs pensent que le gouvernement guinéen aurait pris cette décision afin d'éviter des situations de "troubles" dans la cité. Rappelant au passage le cas de la marche "pacifique" de l'opposition qui avait dégénéré le 10 mai dernier faisant des blessés dans les rangs des opposants et des forces de l'ordre, selon des sources médicales.