L’interception des colis postaux et des messages de télécommunication est décrite par les opposants politiques au Ghana dans ce texte comme un «projet de loi d’espionnage». Selon le texte, cette loi permettrait aux agences de sécurité de surveiller les textes, les messages téléphoniques et les e-mails. Le gouvernement justifie que ce projet va cibler des messages relatifs au terrorisme, au blanchiment d’argent, au trafic des stupéfiants et au vol d’identité.
L’introduction de ce projet de loi a suscité beaucoup d’inquiétudes dans le pays. Certains députés estiment qu’il est contraire à la Constitution ghanéenne qui garantit la vie privée. On craint également que le Gouvernement abuse de la nouvelle loi si elle n’est pas correctement examinée.
Le président du parlement ghanéen, Edward Doe Adjaho, a assuré le peuple ghanéen que ce projet de loi sera appliqué de manière ouverte et transparente. Il a en outre déclaré que les citoyens auront l’occasion de proposer des amendements à ce projet de loi pour protéger leurs intérêts communs.
Bella EDITH