S'exprimant lors d'une conférence des commandants régionaux, l' inspecteur-général de la police (IGP) Paul Tawiah Quaye a déclaré qu'à moins que les parties prenantes ne travaillent avec diligence à résoudre ces problèmes à leur stade embryonnaire, ils pourraient se développer jusqu'à atteindre des proportions préoccupantes.
Ces conférence de deux jours vise à créer une plate-forme propice pour les commandants des commandements régionaux des services pour évaluer les mesures, politiques et stratégies policières mises en place en vue d'assurer un déroulement libre, juste et pacifique des élections le 7 décembre.
Le Ghana connaît depuis quelques temps une vague croissante de violences communautaires qui a fait plusieurs morts et détruit des biens matériels représentant plusieurs milliers de dollars.
Les Ghanéens de bonne volonté ont exprimé à la quasi-unanimité leur préoccupation sur cette vague de violences, d'intimidations et de coercitions qui risque de saper la confiance du public dans le processus électoral et d'engendrer la méfiance à l'égard du système de sécurité de l'État, et en particulier des Services de police du Ghana.
"Par conséquent, notre connaissance de la nature, de l'étendue et des particularités de la violence électorale au Ghana et ailleurs devrait nous guider, en tant qu'agents des forces de l'ordre, pour mettre en place des interventions appropriées avant que ces défis ne dégénèrent en problèmes plus sérieux", a déclaré M. Quaye aux commandants.
Il a chargé les agents de police de toujours agir de manière équitable et raisonnable, de veiller à ce que leurs interventions ou non-interventions soient conformes à la loi, et il les a mis en garde d'éviter toute forme de manipulation par des politiciens.