Le ministre des Terres et des Ressources naturelles Alhaji Inusah Fuseini a déclaré que les amendements ont été proposés en raison d'une hausse des activités minières illégales dans le pays.
"Les modifications proposées vont assurer de strictes responsabilité pour les infractions commises en vertu de l'actuelle loi 703 sur les minéraux et les mines de 2006 et prescrire des sanctions sévères pour l'exploitation minière illégale ou +orpaillage+", a-t-il déclaré.
Le ministre ghanéen a tenu ces propos lors de l'ouverture d'un atelier sur la loi et la politique sur l'exploitation minière à la faculté de droit de l'Université du Ghana.
La nouvelle loi, dont le contenu n'a pas encore été rendu public, permettra aux tribunaux de confisquer les outils utilisés dans l'exploitation illégale ainsi que des produits minéraux de ces activités.
A cet atelier ont pris part une vingtaine de participants, dont des juges, des avocats, des chefs des communautés minières, la Chambre des mines et des membres des groupes de la société civile.
Les participants sont invités à étudier les meilleures façons de gérer les ressources de manière durable.
Les activités des opérateurs minières illégales à petite échelle sont identifiées comme la principale source de pollution de l'eau dans les communautés minières, en particulier à Ashanti et dans les régions de l'ouest et de l'est.
Face à la suite de la dévastation causée à l'environnement par les mineurs illégaux, le président ghanéen John Mahama Dramani a ordonné l'année dernière la mise en place d'un groupe de travail présidentiel pour vérifier l'arrêt de l'exploitation minière illégale.