Fraude de 1,8 milliards d’euros : Le trader Ghanéen

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Le tribunal Londonien de Southwark a ordonné la libération de Kweku Adoboli. Cette libération est soumise à un certain nombre de conditions strictes : l’accusé a dû se soumettre au paiement d’une caution, doit porter un bracelet électronique et est assigné à résidence chez un de ses amis.

Adoboli, un ghanéen de 31 ans, travaillait dans la division européenne de gestion de capital de la banque suisse UBS. Il est accusé de fraude et de fausses écritures comptables après avoir effectué des opérations non autorisées lorsqu’il était agent chez UBS à Londres : Ces opérations auraient engendrées des pertes de près de 1,8 milliards d’euros. L’intermédiaire financier, qui réside dans un quartier de l’Est de Londres, non loin du centre financier de la City, a été emprisonné le 15 septembre dernier. En Février dernier, un tribunal londonien refusa la remise en liberté conditionnelle, qui lui a été autorisée aujourd’hui. D’après des sources judiciaires, une audience préliminaire est prévue avant le début du jugement de septembre prochain.

En septembre dernier, UBS révélait l’existence d’opérations non autorisées qui leur avaient coûtées 1,8 milliards d’euros, opérations qui sembleraient avoir été effectuées entre octobre 2008 et septembre 2011. D’après la banque suisse, l’opérateur de marché a délibérément masqué les risques assumés en fournissant des données fictives pour dissimuler ses activités. UBS accuse Adoboli d’avoir utilisé son poste à la banque pour en tirer des profits personnels. En parallèle, l’Autorité des Services Financiers a lancé une enquête sur l’incapacité de la banque à déceler plus tôt ces opérations frauduleuses.

                                 
Cette affaire fait écho à celle que connait actuellement le trader français Jérôme Kerviel qui se bat devant la Cour d’Appel de Paris pour prouver son innocence et dénonce un « complot » de sa hiérarchie qui aurait tenté de reporter la responsabilité des pertes titanesques des subprimes sur lui.