Surnommé « l’empereur Claude », Durand s’est imposé dans le monde de l’Edition française. Son gout prononcé pour les livres controversés comme « Une jeunesse africaine » de Pierre Péan ou encore « la face cachée du monde » de Philippe Cohen et Pierre Péan entre autres, a fait de lui l’un des géants de l’Edition française.
Le chef d’Etat français le confirmera dans un communiqué officiel à l’annonce de son décès. « Il a façonné pendant 50 ans le paysage littéraire et intellectuel », a affirmé François Hollande.
Cet esprit effronté, Claude Durand l’a acquis très tôt, depuis qu’il s’est engagé pour la littérature d’Amérique latine et des pays de l’Est avec sa collection «Combats».
Claude Durand a choisi le monde littéraire après avoir été instituteur. À l’âge de 20 ans, il devient lecteur aux éditions du Seuil avant de devenir directeur général des éditions Grasset en 1978. Mais c’est à partir de 1980 aux éditions Fayard, qu’il redresse d’une manière spectaculaire, en étant PDG de Fayard pendant presque 30 ans, qu’il vit pleinement sa passion.
En octobre 2013, il signe même à côté de 18 autres personnalités « Le Manifeste des 343 salauds » pour protester contre les sanctions qui pourraient toucher les clients des prostituées.
Ce qui lui a sans doute valu d’être recalé en novembre 2013, alors qu’il avait postulé à l’Académie française.
Bas du formulaire
MMMalgré le fait qu’il n’a pas su réaliser tous ses désirs, Claude Durand restera à jamais l’éditeur extraordinaire de l’histoire de la France.
P. Amah