Il a lancé cet appel à l'issue d'entretien avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud Al-Fayçal dimanche soir à Paris.
Il n'est pas acceptable qu'il y ait dans un grand pays comme l'Egypte des violences de ce niveau, a estimé M. Hollande, qui avait eu vendredi des entretiens téléphoniques avec les dirigeants allemand, britannique et italien sur l'effusion de sang en Egypte et a convoqué jeudi l'ambassadeur d'Egypte en France.
Selon M. Hollande, les pays arabes, de l'Europe et de la France ont la commune responsabilité pour que "les autorités politiques égyptiennes prennent la feuille de route (de l'armée) comme référence pour les semaines qui viennent et permettent ainsi l'organisation d'élections dans un délai rapide.
Par ailleurs, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a reçu le ministre qatari des Affaires étrangères, Khalid ben Mohammad al-Attiya.
"Il est important que nous mobilisions nos énergies pour qu'une solution soit trouvée par les Egyptiens", a indiqué M. Fabius.
Parlant du réexamen par l'UE de ses relations avec l'Egypte, le prince Saoud Al-Fayçal a indiqué que "ce n'est pas par les menaces que l'on peut arriver à quelque chose".