En considérant les menaces et actions terroristes dans le Sahel comme un danger commun à tout le Sahel et singulièrement à l’Afrique de l’ouest, la Fondation « Pax Africana » appelle la communauté ouest-africaine, africaine et le reste du monde à voler au secours de l’Etat nigérien. Le Niger était depuis plusieurs mois dans le collimateur des islamistes qui y avaient perpétré des rapts. Mais jamais, jusqu’au 23 mai dernier, les terroristes islamistes n’avaient frappé Niamey sur son propre sol via des attaques-suicides.
« Ce regain de violence n’a pas pour autant entamer la détermination des plus hautes autorités nigériennes, en particulier le Président Mahamadou Issifou, à lutter avec énergie contre les germes du radicalisme et du terrorisme sur toute l’étendue du territoire nigérien, le plus vaste Etat d’Afrique occidentale », constate cette Fondation. Et de « saluer le courage et les efforts du peuple nigérien et de son chef, le Président Issifou, pour faire barrage au mal terroriste, qui ne cesse de se préciser et de menacer tous les Etats d’Afrique sub-saharienne depuis la fin de la guerre en Libye et l’occupation du Nord-Mali par différents courants islamistes ».
Aux yeux de cette Fondation créée et dirigée par Edem Kodjo (politique et écrivain togolais, médiateur dans plusieurs crises africaines), le péril terroriste sus-décrit mérite d’être contré par des actions collégiales. Elle en appelle donc à tous, à « commencer par la mise en œuvre de mécanismes régionaux à l’échelle de l’Afrique l’ouest et du continent noir. Des ripostes décisives et efficaces s’imposent contre les groupes terroristes dont les actions compromettent des années d’acquis démocratiques et économiques de cette partie de l’Afrique ».
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