La CEEAC, composée de l’Angola, du Burundi, du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la RCA, de la République démocratique du Congo, de Sao Tomé & Principe et du Tchad, déploie depuis une dizaine d’années une force de maintien de la paix en RCA.
Les effectifs de cette force s’élevaient à un demi-millier d’hommes pendant le conflit entre la coalition Séléka et le régime du président déchu François Bozizé. Une ligne rouge formée par elle à Damara, ville centrafricain distante de quelque 90 km de Bangui, avait permis de stopper l’offensive des ex-rebelles jusqu’à leur assaut final du 24 mars contre la capitale.
Depuis, l’insécurité persiste à Bangui et d’autres villes centrafricaines. Pillages, tueries et affrontements sanglants, autant d’actes de violence parfois attribués aux éléments de la Séléka elle-même, se poursuivent dans ce pays pauvre d’Afrique centrale sans que le nouveau pouvoir soit à mesure d’y mettre un terme.