L'accord a été signé par le ministre burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale, Laurent Kavakure, et le président du FIDA, Kanayo Nwanze, en visiter au Burundi.
M. Nwanze a déclaré que la mise en place d'un bureau-pays du FIDA au Burundi témoigne de la volonté du FIDA de "renforcer sa présence pour contribuer à la traduction de ce potentiel en un avenir prospère au bénéfice des populations rurales".
Ce bureau symbolise la consolidation du partenariat entre le Burundi et le FIDA pour "donner aux populations rurales (hommes, femmes et jeunes) les moyens d'améliorer leurs revenus et leur sécurité alimentaire grâce à l'agriculture".
L'établissement de ce bureau de représentation du FIDA, a ajouté M. Nwanze, consolide davantage l'excellente coopération qui existe déjà entre le gouvernement du Burundi et le FIDA.
Il en a profité pour réaffirmer la disponibilité du FIDA à contribuer, de façon concrète, aux efforts du gouvernement burundais, du système des Nations Unies au Burundi, et des autres partenaires pour la promotion d'une agriculture durable dans laquelle les petits producteurs sont des acteurs incontournables.
Depuis 1980, le FIDA a soutenu la mise en oeuvre de neuf programmes et projets de développement rural au Burundi pour un coût total de 298,5 millions USD, dont 141 millions USD de prêt et don du FIDA.
Ces projets ont touché environ 500.000 ménages ruraux pauvres du pays, précise-t-on dans le proche entourage de la direction de cette organisation internationale dont le siège central est basé à Rome.