Ce rapport, a-t-il souligné, fait état "des violations graves des droits de l'homme par les forces de défense et de sécurité, dans la ville de Kinshasa, durant la période allant du 26 novembre au 25 décembre 2011".
Les conclusions de ce rapport stigmatisent les vives tensions qui ont marqué les dernières élections au point de dire qu'elles ont manqué de transparence. Il fait état d'atteintes à la vie, à l’intégrité physique et à des détentions arbitraires des membres des partis politiques proches de l'opposition et principalement de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Thambwe Mwamba a dénoncé le "caractère unilatéral, partisan et sélectif" du rapport qui impute toutes les violations à la garde présidentielle et aux services de sécurité.
Il a aussi relevé le fait que les enquêteurs du Bureau conjoint ont sélectionné un échantillon de 110 personnes sur un ensemble de 10 millions d'habitants de la ville de Kinshasa et n'ont pas tenu compte des responsables politiques et des services concernés au moment de la réalisation de cette enquête.
Ce rapport "biaisé" est fondé sur des "faux montages" et des allégations car il n'apporte pas des preuves sur l'identité, l’adresse des victimes, les liens familiaux, les circonstances des funérailles, ni sur les prétendues fosses communes, a-t-il affirmé.