Les employés se sont mis en grève lundi pour réclamer de la chaîne de magasins une augmentation de leur salaire et l'arrêt du recours au travail. La direction a répondu en licenciant plus de 3.000 employés en grève, leur suggérant de soumettre à nouveau leur candidature s'ils souhaitaient être réembauchés.
Le gouvernement est intervenu pour donner à la direction et au syndicat un ultimatum de 10 jours pour sortir de l'impasse, menaçant la chaîne de magasins de révoquer la licence autorisant son activité si elle n'annulait pas son licenciement. Le directeur général de l'entreprise, Charles Botha, a annoncé que les employés avaient mis fin à la grève suite à une réunion entre la direction, les responsables syndicaux et le gouvernement. La direction a accepté de débuter les négociations avec le syndicat pour établir une nouvelle convention collective. « Nous sommes heureux de l'intervention du gouvernement. Tous nos magasins sont en semi-activité et nous ne reviendrons à une activité complète que dans les deux ou trois prochains jours », a- t-il déclaré à la radio locale, « Hot FM ».
Le responsable a déclaré que la direction débuterait prochainement les négociations avec les syndicats, et remettrait au gouvernement un rapport sur les conclusions de leurs négociations dans le délai prévu de 10 jours. La chaîne de magasins sud-africaine, qui dispose d'établissements dans les 10 provinces de Zambie, affirme avoir perdu plus d'1 million de dollars en conséquence de la grève débutée lundi.