Election : Le héraut du nouveau Burkina se cache parmi ces 14 candidats…

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PAREN : BARRY Tahirou

Il a été  le premier candidat officiellement investi à la présidentielle au nom du «Parti pour la renaissance nationale» (PAREN). Juriste de formation, BARRY Tahirou a servi à l’Université de Ouagadougou et à l’Ecole nationale d’administration et de Magistrature (ENAM), avant d’occuper depuis quelques années le poste de directeur du personnel de BISSA GOLD, une société minière. Connu pour son éloquence, ce grand admirateur de Thomas Sankara se présente comme «un mandataire de la jeunesse burkinabè».

PDC : SEREME Saran

C’est l’une des deux femmes qui aspirent à la magistrature suprême. Son départ du CDP pour créer le Parti pour le développement et le changement (PDC) en 2012 a été perçu comme un acte de courage et de  détermination.

SEREME Sarana été plusieurs fois élue député et a occupé la vice-présidence du Parlement de la CEDEAO en 2011. La présidente du PDC a été également nominée en novembre 2013 à Londres, parmi les Meilleurs Leaders Femmes du monde.

 TOE Françoise (candidate indépendante)

Elle forme avec Sereme Saran le duo féminin des 14 présidentiables. Jusque-là inconnue du public, Françoise TOE est expert-comptable de profession, patronne du cabinet Seccapi.

 UPC : DIABRE Zéphirin

 Ministre du Commerce, de l’Industrie et des Mines de 1992 à 1994, puis de l’Economie et des Finances jusqu’en 1996, Zéphirin Diabré a été ensuite directeur général adjoint du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) puis directeur Afrique et Moyen-Orient d’Areva (2006-2011). Après avoir créé son parti en 2010, il se verra conférer le statut de Chef de file de l’Opposition politique au Burkina Faso. A  l’ouverture de la campagne, ce candidat a bénéficié du soutien de la coalition d’une dizaine de partis politiques.

 MPP:  KABORE Roch Marc Christian

Ancien président du CDP (ancien parti au pouvoir), Roch Marc Christian Kaboré a été plusieurs fois ministre, puis Premier ministre, avant de présider l’Assemblée nationale de 2002 à 2012. Après avoir démissionné du CDP, Kaboré va créer son parti politique, le «Mouvement du peuple pour le progrès» (MPP) en 2014 pour rejoindre l’Opposition.

 AJIR : KANAZOE Adama

C’est l’un des plus jeunes candidats dans cette course présidentielle. Ancien membre actif de structures estudiantines, M. Kanazoé a occupé la direction des services Marketing et communication de Telecel Faso, Moov-Togo et BettyMovil Burkina Faso avant de devenir l’administrateur du groupe «Holding Business and Development in Africa (HBDA)».

 Le Faso Autrement : OUEDRAOGO Ablassé

 Ce président du parti «le Faso autrement» créé en 2011, a été ministre des Affaires étrangères puis Conseiller spécial de Blaise Compaoré. Ancien directeur général adjoint de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Ablassé Ouédraogo a aussi été médiateur de l’Union africaine dans différentes crises. Egalement ancien membre du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP),
M. Ouédraogo apporte son expertise dans plusieurs domaines à l’international via son agence «Conseil en Relations et Stratégies Internationales» créée en 2008.  

 RDBEF : OUEDRAOGO Ram

Président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF) qu’il a créé en 2003, Ram Ouédraogo fut ministre d’Etat en 1999. Il est également un professionnel des Arts et du spectacle.

 UNIR/PS: SANKARA Bénéwendé Stanislas

Surnommé «l’homme qui n’a pas froid aux yeux», cet avocat de profession a bâti sa renommée dans les dossiers du Président Thomas Sankara et de Norbert Zongo. Il a également siégé à l’Assemblée nationale et a même été membre de Parlement africain. Bénéwendé a été investi candidat à la présidentielle par une coalition de partis en mai dernier.

 RDF : Yaméogo Salvador Maurice

Fils de Maurice Yaméogo, Premier Président de la Haute-Volta, Salvador Maurice Yaméogo est soutenu par huit partis politiques. Après avoir été ministre sous le régime Compaoré, M. Yaméogo a siégé comme député à l’Assemblée nationale depuis 2002. Il deviendra plus tard président du parti «le Rassemblement des Démocrates pour le Faso» (RDF), après avoir tourné dos à son parti d’origine, l’UNDD, dirigé par son aîné, Hermann Yaméogo.

 MAP : TOUGOUMA Victorien

Peu connu du public burkinabè, ce jeune candidat est une figure de la Jeune chambre internationale du Burkina (JCI) qu’il a présidée il y a quelques années. C’est le 14 septembre 2011 qu’il a, avec ses camarades, créé le Mouvement africain des peuples (MAP).

 OUEDRAOGO Boukaré (candidat indépendant)

Opérateur économique, Boukaré Ouédraogo a été jusque-là inconnu du public burkinabè. C’est au cours d’une Conférence de presse qu’il a  annoncé son intention de briguer la magistrature suprême. OUEDRAOGO Boukaréest le premier vice-président du Syndicat national des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics et Président- directeur général (PDG) de la Société SOPIM.

 

NATAMA Jean-Baptiste (indépendant)

Ce colonel de l’armée est très discret mais très présent sur la scène politique. Ancien secrétaire permanent du MAEP (Mécanisme africain d’évaluation par les Pairs), Jean-Baptiste Natama, fut également directeur de Cabinet de la présidente de la Commission de l’Union africaine. Il a occupé plusieurs postes à l’international notamment au Programme alimentaire mondial (PAM) au Burundi et au Rwanda ainsi qu’au Tribunal Pénal international pour le Rwanda (TPIR). 
 

ZAMPALIGRE Issaka (Candidat indépendant)

Avocat de profession, Me Zampaligré fait également partie de la liste des inconnus du grand public dans cette course présidentielle. Membre des Barreaux des Hauts-de-Seine (région parisienne) et du Burkina, M. Zampaligré a annoncé sa candidature en début août 2015 à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est.

 A l’orée de cette période de campagne, le président de la Transition Michel Kafando a, dans un message adressé à la nation ce dimanche 08 novembre, invité tous les acteurs de la société à tout mettre en œuvre chacun de son côté pour «réussir la campagne électorale et de tenir des élections libres, démocratiques et crédibles».

«En le faisant, nous aurions ainsi œuvré à ancrer la vraie démocratie au Burkina Faso, à faire de notre pays un bel exemple, et à toujours mériter la confiance de tous ceux qui n’ont cessé de croire aux valeurs et au courage de notre peuple. L’objectif final, qui est de bâtir une société plus libre et plus démocratique, plutôt que de nous diviser, devrait nous unir dans un même combat», a lancé Michel Kafando à l’endroit de son peuple.

Larissa AGBENOU