Après l'impasse survenue lors du précédent sommet de l' organisation continentale en janvier où aucun des deux concurrents n'était parvenu à obtenir la majorité des deux tiers des voix requise pour être élu, le président en exercice de l'UA, le Béninois ThomasYayi Boni, a insisté à l'ouverture du présent sommet dimanche matin pour que le nouveau responsable soit désigné à cette occasion.
Le chef de l'Etat béninois a appelé à taire les égos et les querelles de leadership entre dirigeants qui minent le continent pour permettre de préserver l'unité et la crédibilité de cette région du monde qui, selon lui, peine à créer les richesses en vue de son essor économique du fait justement de ces rivalités.
Vantant ses compétences et ses qualités pour sa candidature, Nkosazana Dlamini-Zuma, soutenue par la région de l'Afrique australe qui estime que son tour de diriger pour la première fois dans l'histoire l'organisation panafricaine est arrivé, s'est toutefois déclarée prête à « apporter (son) soutien au candidat élu » en cas de défaite.
Dans les sondages, Jean Ping reste en tête des intentions de vote, mais sans majorité absolue, annoncent des sources concordantes qui continuent de redouter une nouvelle impasse dans la gestion de l'instance exécutive de l'UA.
En janvier, les chefs d'Etat du continent avaient décidé de proroger jusqu'au présent sommet le mandat du président sortant et des autres membres de la Commission, qui avaient été élus en 2008.
Le début du vote est prévu à 17 heures locales (14 heures GMT), a appris Xinhua.