Elaboration d’un plan de sécurisation conjoint ONU /forces ivoiriennes pour des élections locales "paisibles"

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

"J'ai promis une sécurisation très ferme des élections par l'Onuci (Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire) avec les collègues des forces de l'ordre ivoiriennes", a déclaré Albert Koenders au sortir d'un entretien avec le président ivoirien Alassane Ouattara.

M. Koenders a insisté sur l'importance de ces élections "de proximité" qui doivent être menées de façon transparente.

"Il est important que ça se passe dans le calme, la transparence nécessaire, avec le respect des candidats l'un pour l'autre", a-t-il dit.

Pour la sécurisation du scrutin, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), l'Onuci et la force française Licorne se sont accordées sur un plan.

Le plan de sécurisation prévoit en "avant-garde" les FRCI avec "en soutien" les forces impartiales de l'Onuci et de la Licorne.

Le dispositif prévoit également plusieurs "postes de commandement" qui devraient permettre aux éléments d'être "le plus opérationnel possible".

Relativement à la région de l'ouest, théâtre d'attaques meurtrières récurrentes de groupes armés non identifiés depuis la fin de la crise post-électorale, au total 600 éléments des FRCI appuyés de gendarmes vont s'installer de façon pérenne pour la sécurisation de la zone.

Des missions de "reconnaissance offensive" et des "contrôles de zone" seront menées avec "l'appui et le soutien de l'Onuci" par des patrouilles aériennes, avait expliqué le chef d'état-major de l'armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko.

Après les présidentielles et les législatives, les élections locales devraient permettre à la Côte d'Ivoire de boucler le cycle des élections générales dans le pays.

Le même jour, les FRCI et l'Onusi ont convenu à Abidjan d'un plan de sécurisation conjoint pour garantir des élections locales "paisibles".

Selon le chef d'état-major général des FRCI le général Soumaïla Bakayoko, il importe que les différentes forces conjuguent leurs efforts pour amener les citoyens à accomplir leur devoir civique dans la quiétude.

"Les unités de police et de gendarmerie sont impliqués dans cette sécurisation. Nous aurons aussi les militaires qui sont prêts à intervenir à un troisième niveau", a expliqué le général Bakayoko.

A en croire celui-ci, les FRCI et les Casques Bleus seront au- devant du dispositif sécuritaire, et recevront l'appui de la force française "Licorne".

Le chef de l'armée ivoirienne a fait état d'une situation " globalement calme" sur le terrain, "en dépit d'un certain nombre d'échauffourées signalées par endroits".