Effondrement de mine d’or en Centrafrique : le bilan "ne s’alourdit pas pour l’instant"

Afriquinfos Editeur
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"C'est une mine artisanale exploitée par une société qui cherche à installer des équipements industriels. En plus c'est pour cela que l'incident a eu lieu", selon le porte-parole, qui a confirmé que toutes les victimes sont de naitonalité centrafricaine et qu'il y a encore beaucoup de blessés.

Les chantiers de cette mine se trouve à Ndassima dans la préfecture de la Ouaka, chef-lieu Bambari, à environs 440 km à l'est de la capitale, Bangui. "C'est une zone riche en mine, d'or et de fer en particulier", selon M. Ndouba.

L'éboulement de terre s'est produit dimanche à la suite des pluies diluviennes. Au total, 37 corps ont pu être extraits, mais d'autres victimes pourraient alourdir ce bilan provisoire, selon la radio naitonale citant des témoins interviewés.

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Le chef de l'Etat centrafricain Michel Djotodia a présenté ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées des victimes et décrété un deuil national de trois jour avec mise en berne des drapeau à compter du mardi 25 juin.

La République Centrafricaine a un potentiel minier très important, avec au moins 470 indices minéraux identifiés. Mais l'exploitation de ses mines, essentiellement artisanale, n'est basée que sur le diamant et l'or.

Le pays qui a connu nombreux de coups d'Etat depuis son accès à l'indépendence en 1960, a eu un nouveau changement de régime ce mars dernier quand Michel Djotodia a fait tomber François Bozizé.

Après des mois de conflits et de pillages, la sécurité est revenue progressivement au pays, avait déclaré Djotodia il y a dix jours à Libreville au Gabon au sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC).