Ces exportations de diamants certifiés ont donné lieu à la remise par le ministre des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique, Emmanuel Bondé, d'un certificat attestant du respect des normes imposées par le processus de Kimberley à la compagnie C & K Mining, détentrice depuis novembre 2010, concernant un gisement de l'Est du pays (Mobilong), du seul permis minier pour l'exploitation de diamants jusqu'ici délivré par les autorités camerounaises.
"Les diamants ont été menés à la fois pendant la phase exploratoire et pendant la phase des travaux de développement du site de Mobilong", a expliqué à Xinhua Dr. Jean Kisito Mvogo, secrétaire national permanent du processus de Kimberley au Cameroun.
"Le développement industriel n'est pas concerné par ces 5 millions de carats. Et puis, la recherche continue. Quand il y a le Kimberley, les artisans sont encouragés vers l'exploitation. Donc, nous attendons que les prévisions soient revues parce qu'il y aura vraiment une rée vers l'activité diamantifère, compte tenu de ce que la vente se fera au juste prix", a fait savoir Dr. Mvogo.
Créé en 2003 en Afrique du Sud, le processus de Kimberley compte aujourd'hui 78 pays représentant 99,8% de la production mondiale de diamants, de sources officielles. Ses règles, résumées par la traçabilité de la certification, seront appliquées au Cameroun aux autres substances précieuses, a assuré le ministre des Mines, qui a exprimé la préoccupation du gouvernement d'accroître les investissements dans le secteur minier, afin de booster le développement économique national.
"Nous comptons sur tous pour promouvoir le développement de notre pays à partir de notre sous-sol", a indiqué Emmanuel Bondé.