La délégation, qui est dirigée par Pagan Amum, le chef de la délégation de négociation du Soudan du Sud pour les pourparlers d'Addis Abeba avec le Soudan, est prévue de tenir des réunions avec les responsables soudanais afin de prendre des dispositions pour un prochain sommet entre El-Béchir et le président sud-soudanais Salva Kiir Mayardit, qui devrait avoir lieu à Juba.
La visite de la délégation du Sud-Soudan intervient deux jours après que l'armée soudanaise ait accusé les rebelles du Sud-Kordofan qui sont directement soutenus par le Sud-Soudan de planifier une attaque de large éventail contre le Soudan.
Le Soudan et le Soudan du Sud ont signé un accord-cadre à Addis Abeba le 13 mars sur la démarcation de leur frontière et l'ajustement du statut national des citoyens des deux pays, y compris les quatre libertés de circulation, de travail, la propriété et la résidence, tandis que les questions se rapportant au dossier du pétrole et l'affiliation de la région d'Abyei sont encore en suspens.
Entre temps, le Parti du congrès national soudanais (NCP) au pouvoir a liée la visite du président soudanais au Soudan du Sud avec des garanties devant être fournies par le gouvernement du Soudan du Sud en ce qui concerne le mandat d'arrêt par la Cour pénale internationale (CPI) contre El-Béchir. A cet égard, Qotbi al-Mahdi, un membre exécutif du NCP, a été rapportée par les quotidiens de Khartoum jeudi d'avoir dit que certains dirigeants du Soudan du Sud ont pris des engagements internationaux concernant le cas de la CPI, soulignant que certains d'entre eux soutiennent le procès d'El-Béchir à La Haye. "S'il n'y a pas assez de confiance et de garanties à cet égard, El-Béchir ne va pas vers le sud", a déclaré Al-Mahdi, ajoutant que les conditions du dialogue de sécurité entre les deux parties doivent comprendre le fait que le Soudan du Sud doit cesser de soutenir les mouvements rebelles du Darfour et de rompre les liens avec l'armée de libération du peuple soudanais (SPLA) / l'aile du nord.
