Abuja (© Afriquinfos 2018)- Outre les personnalités, les institutions, notamment la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), a également rendu un hommage à Idrissa OUEDRAOGO, « l’un de ses plus grands cinéastes », décédé le dimanche 18 février 2018 à Ouagadougou à l’âge de 64 ans.
Dans un communiqué, le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Brou a rendu un hommage mérité à Idrissa OUEDRAOGO dont la jeune génération avait encore besoin de sa riche expérience.
M. Brou a aussi présenté les condoléances de la Communauté au peuple burkinabé, à la famille et aux proches de l’illustre disparu, aux acteurs de l’industrie du cinéma, et à la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI).
Titulaire d’un diplôme à l’Institut africain d’études cinématographique de Ouagadougou, Idrissa était affectueusement appelé le « Maestro ». Il s’est forgé un professionnalisme et une carrière soutenus, en poursuivant des études à l’Institut des Hautes Etudes cinématographiques de Paris, à l’Université de la Sorbonne (Paris 1), et à l’Institut fédéral d’État du cinéma de Moscou.
Laissant le 7ème art africain en deuil, ce prestigieux réalisateur et producteur a impacté sur les grands festivals du monde. Il a son actif une quarantaine d’œuvres dont une dizaine de longs métrages. Figure emblématique du cinéma burkinabé, Idrissa Ouedraogo a remporté une trentaine de prix à travers le monde, dont les plus prestigieux obtenus avec son film « Tilaï », sont le Grand Prix du Festival de Cannes en 1990 et l’Etalon de Yennega en 1991 au FESPACO.
Innocente Nice