Dans une déclaration dont Xinhua a reçu copie dimanche, la Lidho émet des réserves sur la décision du gouvernement de rouvrir "entre septembre et octobre 2012" les universités publiques fermées fin avril.
Le gouvernement a fermé les universités officiellement pour réhabiliter les infrastructures et réorganiser le système universitaire afin de les mettre en conformité avec les normes internationales.
Pour la Lidho, la décision de fermeture prolongée des universités de Cocody et d'Abobo-Adjamé ne tient pas compte des conséquences qui se résument en "trois années blanches pour la majorité des étudiants avec quatre générations de bacheliers à la rentrée 2012".
La Lidho recommande "la réouverture immédiate de la faculté de médecine de Cocody qui n'a pas été sérieusement affectée par la crise, la mise en place d'un comité de réflexion sur la délocalisation provisoire de toutes les autres Unités de formation et de recherche pour permettre à l'Etat de prendre tout le temps nécessaire pour mieux conduire les travaux de reconstruction des universités".
Elle recommande également "la mise en place d'une cellule universitaire pour assurer la délivrance des diplômes aux étudiants et l'encadrement des doctorants pour leur soutenance et surtout la mise en place d'une politique d'orientation tenant effectivement compte du profil des bacheliers".
La Lidho compte sur la "bonne volonté" des autorités pour trouver de "façon diligente" une solution à la situation de l'école ivoirienne en évitant de pérenniser "le phénomène des générations sacrifiées".