Selon les organisateurs, il s'agit d'apporter l'expertise du CICR aux participants et surtout de partager leurs connaissances et leurs expériences sur divers sujets tels que la chirurgie des traumatismes, les blessures par armes, les blessures au crâne dues à la guerre, ou la gestion d'une arrivée massive des blessés.
"Le séminaire permettra d'actualiser les orientations sur le traitement des blessures de guerre et aidera à mettre l'accent sur la préparation aux urgences et la capacité de gérer un afflux de blessés", ont-ils expliqué.
"Lors de la première journée, nous avons planché sur la question de la prise en charge des blessés. Nous avons parlé en substance de la rapidité et du bon sens qu'il faut avoir pour sauver des vies", a noté pour sa part l'un des participants, le docteur Koua Kouassi.
Au cours du séminaire, les participants devront également être édifiés sur les droits et les devoirs du personnel médical au cours d'un conflit armé.
La Côte d'Ivoire sort de manière progressive d'une crise post- électorale, ponctuée notamment par deux semaines de guerre dans Abidjan entre combattants pro-Ouattara et combattants pro-Gbagbo, et précédée d'un conflit militaro-politique qui avait éclaté en 2002 entre une rébellion armée et les forces gouvernementales.
Ces situations conflictuelles avaient donné lieu à des affrontements qui avaient occasionné plusieurs milliers de cas de blessures, mettent à contribution le personnel médical civil et militaire.
Le CICR s'est illustré à travers le monde par des soins apportés aux blessés dans les conflits armés et autres situations de violence.