Lors d'un symposium ouvert vendredi à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan), le Syndicat national des médecins privés de Côte d'Ivoire (SYNAMEPCI), l'Union ivoirienne des professions libérales (UNIPL) et les associations et ordres de médecins et pharmaciens ont fait le constat que leur secteur traverse une " crise profonde".
La crise est, selon eux, source d'augmentation des coûts des prestations, de difficultés dans le renouvellement des plateaux techniques s'accompagnant de fermeture d'établissements, de mise en chômage et donc de mise en péril de la santé des populations.
Le président du SYNAMEPCI, Bakayoko Aboubakar Sidick, et ses confrères demandent d'assainir et d'améliorer le climat des affaires dans le secteur de la santé, d'identifier les dysfonctionnements, de faire l'état des lieux des taxes et charges globales supportées par ce secteur.
Les opérateurs du secteur demandent clairement des mesures fiscales favorisant l'investissement et la création d'entreprises ou des mesures fiscales liées aux secteurs d'activités, l'exonération d'impôts sur les établissements de soins pendant une période donnée ainsi que des actions adaptées en direction de la TVA.
