FRATERNITE MATIN
Le président Alassane Ouattara, le Premier ministre Guillaume Soro et l'essentiel des membres du gouvernement sont à Ouagadougou pour prendre part à la 2ème session du Traité d'amitié et de coopération qui lie la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Les Ivoiriens vivant au pays des hommes intègres sonnent la mobilisation pour leur réserver un accueil exceptionnel. L’ambassadeur de Côte d'Ivoire au Burkina Faso et au Niger, Abdou Touré, a mis en place un comité d'organisation dont il assure la présidence. Selon le ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibril Bassolé, ce sommet de haut niveau prendra en compte tous les secteurs d'activités susceptibles de booster l'économie des deux pays. Avant le sommet qui a lieu ce vendredi sous la présidence des présidents Ouattara et Compaoré, un forum économique ivoiro-burkinabè s'est tenu de même qu'un conseil de gouvernement.
SOIR INFO
Un mort, plusieurs blessés par balles, d'importants dégâts matériels, dont les locaux de la brigade de la gendarmerie qui ont été littéralement détruits. C'est le triste constat fait à la suite d'un affrontement survenu dans le département d'Abengourou (200 km d'Abidjan). Dans la nuit de mercredi à jeudi, de violents heurts entre éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI, nouvelle armée) et populations ont, en effet, éclaté dans la nouvelle sous-préfecture d'Ebilassokro à 45 km au sud-est d'Abengourou. Les affrontements se sont poursuivis dans la journée de jeudi obligeant les populations à se barricader chez elles. Tout a commencé dans la soirée de mercredi par une altercation entre le président des jeunes du bourg et un élément des FRCI.
LE NOUVEAU REVEIL
Au départ 6000 réfugiés. Aujourd'hui, l'on n'en compte que 5066 au Togo dont 2275 en ville et dans les familles d'accueil, et 2791 dans le camp dressé par le HCR à Lomé. Ce dégraissage des réfugiés est imputable certes à des retours volontaires en Côte d'Ivoire mais aussi et surtout à un recrutement pour préparer la déstabilisation de la Côte d'Ivoire. "Le camp des réfugiés se vide. Des réfugiés sont recrutés moyennant la somme de 200.000 FCFA. Ils sont convoyés dans des villages du Ghana, proches de la frontière ivoirienne. Un coup semble se préparer », selon une source bien introduite. Plus de 200 militaires, gendarmes ou policiers, sans compter les miliciens, précisent des sources concordantes, se sont fait recenser comme réfugiés. Et ce vivier est le lieu idéal pour les recrutements. Dans tous les cas, les réfugiés qui partent vers le Ghana, ne reviennent plus. Ils s'y établissent et suivent une formation.