Revue de la presse ivoirienne du 16 novembre

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN
Les créanciers du Club de Paris sont convenus mardi avec le gouvernement ivoirien d'un accord d'allègement de sa dette publique extérieure. A titre exceptionnel, les créanciers ont également accepté de différer et rééchelonner sur 10 ans le remboursement des échéances dues par la Côte d'Ivoire sur sa dette court terme et post date butoir et sur huit ans les arriérés sur ces créances. Ils ont également convenu de différer tous les intérêts dus sur les montants traités. Ces mesures devraient permettre de réduire de plus de 78%, soit 1 822 millions de dollar dont 397 millions, le service de la dette due par la Côte d'Ivoire aux créanciers du Club de Paris entre le 1er juillet 2011 et le 30 juin 2014. Le gouvernement ivoirien s'est engagé à affecter les ressources ainsi obtenues aux objectifs prioritaires identifiés dans le cadre de sa stratégie de réduction de la pauvreté.

SOIR INFO
Trois morts sur le coup dont un Français, un blessé grave. Ainsi s'établit le bilan d'un accident d'avion survenu lundi en début de soirée, dans la ville de Daloa (centre-ouest). L'avion, un appareil privé, serait un monomoteur exploité par l'aéroclub d'Abidjan. Selon plusieurs sources croisées, l'avion a eu des ennuis au redécollage et a fait plusieurs pirouettes avant de tomber. "L'appareil a quitté Abidjan lundi matin pour Daloa. Pour redécoller, il s'est passé quelques difficultés. Nous avons mis en place une commission d'enquête. C'est elle qui pourra donner les circonstances exactes de l'accident", a indiqué le directeur général de l'Autorité nationale de l'aviation civile (Anac), Silué Sinaly. Le Français qui a trouvé la mort est le pilote et le propriétaire de l'avion. Une source présente à Daloa a affirmé que le passager blessé aurait succombé à ses blessures.

L'INTER
Dans un communiqué de presse publié mardi, Michel Gbagbo le fils de l'ancien chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo, a, à travers ses conseils, déposé une plainte à Paris contre le premier ministre ivoirien Guillaume Soro et des chefs militaires dont Issiaka Ouattara dit Wattao, Cherif Ousmane et Martin Kouakou Fofié. Selon le communiqué, il ne fait aucun doute que la détention de Michel Gbagbo, arrêté le 11 avril en même temps que son père, est dépourvu de base légale. "En conséquence, Michel Gbagbo, citoyen français a, par l'intermédiaire de ses Conseils, déposé plainte le lundi 14 novembre 2011 devant les juridictions françaises pour enlèvement, séquestration et traitements inhumains et dégradants à l'encontre de Guillaume Soro, Morou Ouattara, Hervé Pélikan Touré, Ousmane Chérif, Issiaka Ouattara, Losseni Fofana, Dramane Traoré, Ousmane Coulibaly, Gaoussou Koné, Martin Kouakou Fofié", indique le communiqué.
 

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