Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

 La Commission électorale indépendante (CEI) a instruit vendredi la presse, les associations et syndicats des journalistes sur les enjeux des législatives de décembre. Le président de la CEI, Youssoug Bakayoko, a fait savoir que les défis que son institution entend relever s'articulent autour du lancement d'une campagne d'information et de sensibilisation, de la confection des imprimés et des documents électoraux. A cela, il faut ajouter, "l'ajustement du plan de sécurisation avec les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), le conditionnement et le redéploiement de la logistique électorale vers les lieux et bureaux de vote sur l'ensemble du territoire national". En vue de créer un environnement sociopolitique apaisé, il a exhorté la presse à toujours accompagner le processus électoral.

L'INTER

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Le Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, a reçu vendredi en fin de matinée une délégation du Front populaire ivoirien (FPI) conduite par son président par intérim, Sylvain Miaka Ouretto. "Nous sommes venus signifier au Représentant spécial, la preuve qui est faite que les autorités actuelles ne veulent pas de la participation du FPI aux prochaines législatives", a déclaré à la presse, Miaka Ouretto à sa sortie d'audience. "Nous comprenons mal qu'étant en discussions avec des gens, vous arrêtiez tout à leur insu. Cela veut dire que vous les excluez", a ajouté le chef de la délégation du FPI, faisant référence à la clôture des dossiers de candidature et de la publication mercredi dernier, par la Commission Electorale Indépendante (CEI), de la liste provisoire des candidats aux législatives. Dans ce contexte, Miaka Ouretto a estimé qu'il fallait prendre toute la communauté nationale et internationale à témoin, "pour signifier que c'est l'autorité d'aujourd'hui qui ne veut pas du FPI aux élections législatives".

SOIR INFO

Les prisonniers pro-Gbagbo en liberté provisoire depuis mercredi sont arrivés vendredi à Abidjan en provenance du nord du pays. Ils ont été accueillis à l'hôtel Ibis au Plateau où certains ont occupé des chambres. Renseignement pris, d'autres n'ont pas voulu mettre pied à l'hôtel où des chambres leur ont été réservées. Approché dans le hall, l'ex-conseiller économique et social Diabaté Bêh, qui a gardé la barbichette, déclare être heureux de se retrouver en liberté. Sans plus. L'ex-ministre Danièle Boni Claverie, en présence d'un avocat, exprime son "émotion", souhaitant que le pouvoir libère les autres prisonniers pour "une réconciliation effective". Au moment où elle faisait sa déclaration, ses ex-co-détenus prenaient leurs bagages, avec ceux qui sont venus les accueillir, pour quitter les lieux. Sans entrer à l'hôtel Ibis. Aux dernières nouvelles, ce sont trois ex-prisonniers de Bouna (nord-est) qui y sont restés.