Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

"Il est impératif que la Commission électorale indépendante ( CEI) et le Conseil constitutionnel mettent un point final à toute prolongation pour que ces élections législatives se tiennent impérativement le 11 décembre 2011", a déclaré jeudi à Abidjan le président Alassane Ouattara lors du lancement des activités des brigades d'entretien du réseau de voiries et des infrastructures communales dans le cadre du projet "Travaux à haute intensité de main d'oeuvre" (THIMO). Selon lui, la Côte d'Ivoire après la longue crise a besoin de s'insérer totalement dans la démocratie qui commence par le parlement. Alassane Ouattara a exhorté les uns et les autres, quelles que soient les situations, à participer aux élections législatives. Toutefois, il a insisté sur la nécessité pour la CEI et le Conseil constitutionnel de mettre un point final à toute prolongation pour que les élections législatives se tiennent impérativement le 11 décembre 2011. Pour le chef de l' Etat, il est essentiel que la Côte d'Ivoire ait un parlement en place en début d'année 2012.

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

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Colère, désolation, tristesse. Sont les signes qui se lisaient jeudi sur les visages de plusieurs agents de la RTI ( Radiodiffusion télévision ivoirienne, public) et du complexe Hôtel Ivoire, contraints au chômage. A la RTI, la direction générale évoque des difficultés financières. "La RTI a été pillée et a des problèmes réels. Il est difficile de faire face à nos charges. C' est pour des raisons économiques qu'il y a ce chômage technique. Tous les agents de la RTI sont concernés", selon Laurent Banga, responsable de la communication qui précise que les agents concernés par cette opération de dégraissage sont au nombre de 300 personnes, toutes catégories confondues. Au niveau des travailleurs du complexe Hôtel Ivoire, le nombre de départs semble très alarmant. L'on avance près de 380 départs de l'hôtel. Egalement dans cette société, l'on avance des motifs de difficultés financières.

L'INTER

Alors qu'elle a communiqué sur la libération de huit prisonniers à l'occasion d'une cérémonie solennelle mercredi au palais de justice, la plupart des Ivoiriens n'ont appris que par voie de presse la mise en liberté de 12 autres pro-Gbagbo. Même les avocats de ces prisonniers n'étaient guère au parfum de cette opération, intervenue presque en catimini et dont l'annonce a été faite tard dans la nuit à certains privilégiés. L'un des avocats des partisans de l'ex régime en détention, Me Hervé Gouaméné a fait savoir que c'est la Chambre d'accusation qui a décidé, à l'insu des avocats, de libérer les 12 autres prisonniers, sur instruction du juge d'instruction. Certains observateurs voient derrière cette libération nocturne des 12 pro-Gbagbo, la main occulte de la communauté internationale. D'autres pensent qu'il s'agit d'une libération sur fond de calcul politique visant à ramener le Front populaire ivoirien (FPI) dans le jeu électoral en Côte d'Ivoire.