Au cours d'une rencontre entre les partenaires au développement et le ministre ivoirien de la Fonction publique, Mme Oka-Balima a fait état de la nécessité de renforcer les capacités de l'administration afin de lui garantir une efficience.
"Il était nécessaire que la fonction publique ivoirienne engage des réformes pour que l'argent soit dépensé de manière efficace", a soutenu pour sa part le représentant du Fonds monétaire international (FMI) Wayne Kamar.
Les représentants des bailleurs de fonds ont ainsi promis la mise en place d'une structure pour coordonner les actions dans ce domaine.
A en croire le ministre ivoirien de la Fonction publique Gnamien Konan, de "graves" maux minent le fonctionnement l'administration publique ivoirienne.
"Les effectifs sont pléthoriques dans les services publiques, l'absentéisme est de mise et le niveau de salaire est bas. S'ajoute à cela le problème de moyens matériels", a relevé M. Konan.
De l'avis de celui-ci, plusieurs actions d'envergure s'imposent pour un "traitement de choc" de l'administration publique, notamment la révision du statut, l'utilisation optimale des technologies de l'information et de la communication, le renforcement de la formation et les réformes des concours.
Selon le ministre, les besoins se chiffrent à plus de quatre milliards de FCFA (environ sept millions d'euros).
La Côte d'Ivoire a amorcé sa phase de reconstruction après une crise post-électorale qui a secoué le pays cinq mois durant.
A maintes occasions, le gouvernement a exprimé sa détermination à assainir l'administration publique pour la rendre performante et compétitive.
