Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le président Alassane Ouattara a fait partager,  à l'ouverture de la rentrée judiciaire vendredi à Yamoussoukro, la vision qu'il entend imprimer à la justice ivoirienne. Il a réaffirmé sa volonté de faire de la Côte d'Ivoire un Etat de droit afin que tous les Ivoiriens se sentent en sécurité et que le pays renoue avec la croissance, en rétablissant la confiance avec les investisseurs privés et les opérateurs économiques. "Sans un secteur privé dynamique, il ne peut y avoir de développement et le développement ne peut se faire sans justice", a-t-il indiqué avant de souligner que "la justice ivoirienne n'est ni rassurante ni sécurisante". Le président a annoncé les grands chantiers qu'il entend ouvrir afin de redorer le blason terni de la justice ivoirienne. Il a décidé la mise à disposition d'une enveloppe de 223 milliards de franc CFA sur cinq ans pour un programme d'urgence permettant le développement de la justice.

LE PATRIOTE

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Les choses avancent bien pour l'équipe gouvernementale du président Alassane Ouattara. Le Fonds monétaire international a approuvé, à l'issue de sa session de vendredi, le nouveau programme économique et financier de la Côte d'Ivoire 2012-2014, dont les termes ont été discutés au cours de la mission conjointe tenue du 31 août au 15 septembre 2011. L'approbation de ce programme constitue une décision majeure qui traduit d'une part, les efforts importants du Gouvernement en matière de gestion économique, financière et de réformes sectorielles depuis la fin de la crise postélectorale. D'autre part, elle matérialise l'engagement du Gouvernement à maintenir cette dynamique, pour remettre le pays sur le sentier de la croissance et du développement. Le nouveau programme économique et financier s'accompagne d'un appui financier du FMI de 614 millions de dollar sur les trois prochaines années, soit environ 300 milliards de franc CFA, dont un premier décaissement de 60 milliards de FCFA avant la fin du mois de novembre.

L'INTER

Les négociations entre le pouvoir ivoirien et son opposition dans la perspective des élections législatives commencent à donner des fruits. Des partis membres du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD, pro-Gbagbo) sont allés à déposer vendredi une vingtaine de candidatures à la Commission électorale indépendante (CEI). Le Mouvement national citoyen alternative (MNC), le Cap Unir pour la démocratie et le développement (Cap UDD), l'Union pour la démocratie et la République (URD) et l'Union démocratique et citoyenne (UDCY), sont les partis qui ont officiellement et effectivement fait acte de candidature aux élections législatives de décembre. "Dans les négociations que nous menons, nous avons obtenu du gouvernement un certain nombre de promesses qui nous ont été faites quant à la libération de nos camarades incarcérés, à la sécurité du CNRD et de tous nos rassemblements", a déclaré à la presse, Gervais Coulibaly, président du Cap UDD. Il a aussi annoncé le rééquilibrage de la CEI et le dégel des avoirs de certains cadres de l'ex majorité présidentielle. A l'entendre, le gouvernement a fait la promesse de régler les problèmes dès que le CNRD sera engagé effectivement dans le processus électoral et le processus de réconciliation.