Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

 C'est au nouveau patron de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Gérard Koenders, que le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, a donné vendredi la primeur de l'information sur la réception de 276 dossiers à la date du 27 octobre.  Aucun dossier n'a été rejeté, a indiqué M. Bakayoko. Le diplomate onusien qui était venu prendre connaissance de l'évolution du processus électoral s'est dit satisfait de la prorogation du délai de réception des dossiers ainsi que  la création d'un poste de vice-président pour le FPI suite à la volonté affichée du président Alassane Ouattara d'amener ce parti à aller aux élections. "Les acteurs politiques, la société civile, la presse, les guides religieux et les Ivoiriens ont besoin qu'on leur rappelle qu'une élection ce n'est pas la guerre. Nous voulons que désormais chaque Ivoirien ait en mémoire que nous pouvons être pendant les élections adversaires politiques et non des ennemis. Mais une fois l'élection passée, le vaincu doit s'associer au vainqueur pour ensemble développer le pays", a déclaré Youssouf Bakayoko.

NOTRE VOIE

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C'est apparemment un dialogue de sourds entre la Front populaire ivoirien (FPI) et le pouvoir à propos des élections législatives prévues pour le 11 décembre. Le chef de l'Etat Alassane Dramane Ouattara a pris un décret pour accroître le nombre de vice-présidents de la Commission électorale indépendante (CEI) afin que le FPI puisse y siéger. Mais pour le FPI, Alassane Ouattara est totalement à côté de la plaque. "Nous ne négocions pas notre droit", réagit Tapé Kipré qui soutient que dans le fonctionnement de la CEI, le pouvoir et l'opposition ont droit chacun à deux vice-présidences. Pour lui donc, il ne s'agit nullement pour le FPI de se satisfaire d'une vice-présidence à laquelle il a droit. M. Tapé indique que l'idée de base qui a présidé à la mise en place de la CEI, "c'est l'équilibre qui crée la confiance". "La CEI est un acquis démocratique de la Côte d'Ivoire, elle ne fait pas partie des victoires militaires", rappelle Tapé Kipré.

LE NOUVEAU REVEIL

En visite d'amitié et de travail au Ghana, le 06 octobre, le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, avait invité ses compatriotes qui ont trouvé refuge dans ce pays du fait des graves crises que la Côte d'Ivoire a connues ces dernières années, à rentrer au pays. Son appel semble avoir été bien entendu par bon nombre de ceux-ci. Avec le concours de l'ambassadeur Bernard Ehui et des militants du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, pro-Ouattara), un bon nombre de refugiés ivoiriens au Ghana, a décidé de rentrer au bercail. La date du 05 novembre est leur choix pour signer leur retour au pays. Au nombre de ceux-ci, des noms bien connus, tels le maire de Yopougon, Gbamnan Jean Félicien et bien d'autres, qui ont décidé de s'inscrire dans la voie du pardon et de la réconciliation que prône le président de la République, Alassane Ouattara. Une seconde vague est annoncée juste après l'arrivée des premiers.