Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le ministère de l'Education nationale, malgré les efforts budgétaires importants, a besoin de 125,7 milliards de FCFA en dépenses d'investissement pour combler les besoins d'éducation et sortir l'école ivoirienne de sa léthargie et la Côte d'Ivoire attend l'appui des partenaires de la coopération bilatérale et multilatérale. C'est le cri du cœur de la ministre Kandia Camara, lundi à l'endroit des partenaires de l'Education venus nombreux au chevet de l'école ivoirienne agonisante, au cours d'une journée qui leur était dédiée. La première responsable du département de l'Education nationale, lors de son plaidoyer, n'a pas manqué de dresser l'état des lieux du système éducatif. Celui-ci est, en effet, confronté, depuis une décennie, à un certain nombre de défis tels que : l'offre insuffisante de salles de classe et d'enseignants, un fort taux d'analphabétisme, des contraintes budgétaires énormes, des inégalités sociales substantielles tant dans la scolarisation que dans l'appropriation de ressources publiques. La réalisation de ces différents chantiers qui visent à relever durablement l'école ivoirienne exige toutefois des moyens financiers importants que le budget du ministère de l'Education nationale (près de 325 milliards) ne pourrait à lui seul combler.

L'INTER

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Les avocats de l'ancien président Laurent Gbagbo ont réagi au dernier rapport de Human Rigths Watch. Dans un communiqué de presse rendu public lundi, ils protestent contre le deux poids deux mesures de cette Ong. "On s'étonne que le rapport fasse état d'une éventuelle responsabilité du président Laurent Gbagbo sans que ce parallèle soit fait pour la responsabilité du chef de l'Etat, Alassane Ouattara", dénoncent les avocats. Selon le communiqué, la responsabilité d'Alassane Ouattara semble passée sous silence pour sa qualité de chef suprême des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, nouvelle armée). "Mieux les Forces nouvelles de Côte d'Ivoire devenues FRCI, depuis leur rébellion de 2002 ont formellement reconnu que c'est Alassane Ouattara qui était leur chef et que c'est pour lui qu'ils ont fait la rébellion qui a tué plus 10 000 personnes et fait de nombreuses victimes vivant aujourd'hui avec leur traumatisme à vie", écrivent les avocats.

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, a procédé lundi à l'ouverture de la réception des candidatures des députés à l'Assemblée nationale. Au cours de cette cérémonie qui s'est tenue au siège de l'Institution, il a pris l'engagement, de traiter les dossiers conformément au code électoral. Youssouf Bakayoko a indiqué que les dossiers de candidature individuelle et de candidature de liste seront reçus au siège du 17 au 26. "Notre commission procédera à l'examen, au fil de l'eau, de chaque dossier enregistré, et ce dans le strict respect des dispositions du code électoral. Je voudrais à cet égard, exhorter les candidats à prendre toutes les dispositions nécessaires pour remplir les formalités exigées, sous peine de rejet de leur dossier", a-t-il averti. Avant de prendre l'engagement de traiter en toute transparence et équité, toutes les demandes de candidature pour la crédibilité de la CEI et la consolidation de la démocratie. L'ex-ministre des Affaires étrangères a également donné l'assurance que toutes les dispositions sécuritaires seront prises pour garantir le bon déroulement du vote des députés.