Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

FRATERNITE MATIN

Les examens à grands tirages du ministère de l'Education nationale viennent de rendre le verdict du baccalauréat. C'est tout simplement catastrophique. Le pourcentage est de 20,59% sur des statistiques portant sur 87,30% des délibérations, soit 33 750 admis sur 183 753 candidats. C'est la direction régionale de l'Education nationale de Grand-Bassam (sud) qui tient le haut du pavé avec 32,59%, quand Danané (ouest) est à la traîne avec 08,26%, suivie de Man (ouest) avec 10,92%. Les résultats de la session 2010 du bac étaient de 23,73%, soit 41 364 admis. Le taux d'absentéisme est de 21,15% contre 6,65% au cours de la session 2010. La crise postélectorale aura été pour beaucoup dans ces résultats catastrophiques.

 LE PATRIOTE

- Advertisement -

 Le séminaire gouvernemental s'est ouvert lundi en présence du président Alassane Ouattara et les membres du gouvernement au grand complet. Alassane Ouattara a rappelé l'importance de ce séminaire qui, pour lui, est un exercice nécessaire pour la bonne orientation et le bon cadrage des activités du gouvernement. Il estime que les actions du gouvernement doivent répondre aux besoins exprimés par les Ivoiriens en vue d'améliorer leur cadre de vie et leur niveau de vie se réjouissant des avancées considérables enregistrées par le gouvernement en matière de bonne gouvernance. Le Premier ministre Guillaume Soro, le premier à prendre la parole, a exposé les grands axes de l'action gouvernementale ces trois derniers mois. Le Premier ministre a expliqué comment, pour plus d'efficacité dans le travail, le gouvernement a dressé les grandes lignes directrices de son action avant de procéder à un état exhaustif des actions à réaliser par les départements ministériels pour les six mois à venir.

 SOIR INFO

 Pour la campagne de la filière café/cacao qui vient de s'ouvrir, le prix indicatif du kilogramme de cacao bien séché et trié a été fixé à 1000 FCFA bord-champ en Côte d'Ivoire. Si les producteurs, dans leur grande majorité, se sont réjouis de ce prix, la situation sur le terrain va les faire déchanter. En effet, de nombreux planteurs, dans l'est du pays, ne décolèrent pas face au prix appliqué effectivement dans les grandes zones de production. "Pas plus tard que samedi j'ai livré du cacao au port d'Abidjan. Là-bas, le prix est à 800 FCFA. Ce qui fait que ceux qui achètent au bord champ sont obligés de prendre le produit aux planteurs à 650 F ou même à 600 F pour arriver à couvrir leurs frais de transport", indique un responsable de coopérative agricole, Adou K.