Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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Le Ghana et la Côte d'Ivoire se sont accordés à l'issue de la visite du président Alassane Ouattara. Les deux pays et le Haut-Commissariat des réfugiés (HCR) ont signé un accord tripartite pour le "rapatriement volontaire" des réfugiés ivoiriens au Ghana. Ils sont convenus que les anciens combattants pro-Gbagbo sur le territoire ghanéen seront transférés vers un pays non frontalier de la Côte d'Ivoire. Le communiqué final de la visite indique que le Ghana va analyser la demande ivoirienne de faire exécuter les commissions rogatoires à l'encontre d'Ivoiriens poursuivis par sa justice. De bonnes sources, le pays d'Atta Mils s'est engagé à les exécuter. En clair, le Ghana livrera tout criminel de guerre mis en examen par la justice ivoirienne. "Personne n'utilisera notre territoire pour déstabiliser la Côte d'Ivoire", a dit le président ghanéen lors de la conférence.

L'INTER

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Pour sûr, ce nouveau rapport de Human Rights Watch (HRW) va provoquer un coup de tonnerre dans le microcosme politique ivoirien. Dans un document de 158 pages daté du 4 octobre et publié jeudi sur son site Internet, l'organisation internationale de défense des droits de l'Homme présente de manière détaillée les crimes de guerre et les probables crimes contre l'humanité commis tant par les forces de Gbagbo que celles de Ouattara durant la crise post-électorale. Ce rapport intitulé "Ils les ont tués comme si de rien n'était : Le besoin de justice pour les crimes post-électoraux en Côte d'Ivoire" est le fruit de recherches et investigations menées par HRW de janvier à juillet à Abidjan et à l'ouest de la Côte d'Ivoire. Il décrit les effroyables violations des droits humains commises du 28 novembre 2010 au 11 avril 2011, date de la chute du président Laurent Gbagbo, et de cette date à juin 2011, période marquant les premiers mois de gestion du pouvoir du nouveau chef de l'Etat, Alassane Ouattara.

NORD SUD

Le nouveau visage tant attendu de l'université de Cocody 0 Abidjan tarde à se dévoiler. Les travaux d'élagage, de désherbage, d'assainissement et de nivellement sont encore en cours. Au dire du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Cissé Bacongo, les travaux de la clôture ne sont qu'à 15% de réalisation. Le constat a été fait, lors de la visite de terrain initiée par le Premier ministre, Guillaume Soro, sur le site. Mais, pour lui, le plus important, c'est de partir d'un bon pied et ne pas faire du bricolage. Il faut, estime-t-il, une planification et des orientations claires par un bon travail. "Il ne faut surtout pas tomber dans la précipitation et sacrifier des générations qui auront des connaissances approximatives avec des diplômes dévalués et qui grossiront le marché du chômage. Il faut un travail sérieux et de qualité", a-t-il recommandé.